R.V. Gronoff
2006-07-21 23:21:51 UTC
Les Acadiens à Belle-Ile
L’épopée des Acadiens, si tragique, si passionnante et si peu connue, a
trouvé, pour les plus chanceux d’entre eux, son épilogue heureux à
Belle-Ile-en-Mer, en 1765. C’est une longue histoire que cette diaspora
d’un peuple humble et pacifique dont toute la civilisation était basée
sur la foi en Dieu, le respect des ancêtres et l’honneur du travail. Ils
étaient venus des provinces de l’Ouest de la France, au début du
XVIIIème siècle, pour peupler les régions très lointaines d’au delà de
l’Atlantique, au nord du continent américain.
Ils trouvèrent, à l’est du Canada actuel, des terres à leur convenance
qui furent baptisées « Acadie », peut-être en souvenir de l’Arcadie
heureuse de l’Antiquité hellénique. Ils furent heureux pendant plus d’un
siècle, jusqu ‘au jour où les politiques et les militaires se mêlèrent
de venir brouiller la donne. Traités après traités, la France perdait
l’Amérique du Nord, et les Acadiens durent subir la déportation. Ce fut
le « Grand Dérangement » de 1755.
7000 Acadiens, que les Anglais considéraient comme colons britanniques
mais qui voulaient rester Français, furent déportés en Europe, entassés
dans les ports d’Angleterre, réclamant l’assistance de la France, qui
vint enfin en 1763, avec la signature du traité de Paris, qui leur
permit de retrouver la France à Morlaix et à Saint Malo.
Grâce à l’Abbé Le Loutre, aumônier des Acadiens, il fut décidé qu’un
nombre important de familles viendrait s’installer à Belle-Ile, durement
éprouvée par la guerre anglaise et deux années d’occupation. Le 29
septembre 1765, les premiers Acadiens arrivèrent au Palais.
78 familles, les Granger, les Le Blanc, les Trahan, les Gautrot,
allaient être intégrées grâce à un « afféagement » de l’île, sorte de
remembrement donnant à chaque nouvel arrivant son lot de terres et de
landes. 78 familles, soit 363 personnes réparties sur toute l’île, et
qui mirent peu de temps à se mêler aux familles belliloises, puisque des
mariages mixtes furent célébrés dès la première année de leur arrivée.
Aujourd’hui, grâce à l’association « Belle-Ile Acadie »,
Belle-Ile-en-Mer sait se souvenir de ce noble passé, qui est exposé dans
le Musée de la Citadelle. Les échanges se multiplient avec les Acadiens
du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Ecosse, de l’Ile du Prince Edward
et les Cajuns de Louisiane, qui viennent découvrir les témoignages du
passé de leurs lointains cousins : de belles petites maisons blotties au
sein des villages et qui portent, gravée sur le linteau de leur porte,
la date de 1766….
Le 31 mars, 1er, 2, 7, 8 et 9 avril à Locmariaquer (56) l'Association
Sport, Culture et Bonne Humeur et sa section théâtre adultes "Les
Loc-tambules" avec la participation de plusieurs comédiens, danseurs et
chanteurs des théâtres alentours présentent un hommage aux Acadiens avec
une Musicale Comédie Dramatique " Le Grand Dérangement", à la salle des
fêtes de La Ruche à Locmariaquer (56740). Voir l'affiche
http://www.belle-ile.com/biv1frdev/index.php?page=pubpagestandard&object=page_standard3e64d9b5895de
L’épopée des Acadiens, si tragique, si passionnante et si peu connue, a
trouvé, pour les plus chanceux d’entre eux, son épilogue heureux à
Belle-Ile-en-Mer, en 1765. C’est une longue histoire que cette diaspora
d’un peuple humble et pacifique dont toute la civilisation était basée
sur la foi en Dieu, le respect des ancêtres et l’honneur du travail. Ils
étaient venus des provinces de l’Ouest de la France, au début du
XVIIIème siècle, pour peupler les régions très lointaines d’au delà de
l’Atlantique, au nord du continent américain.
Ils trouvèrent, à l’est du Canada actuel, des terres à leur convenance
qui furent baptisées « Acadie », peut-être en souvenir de l’Arcadie
heureuse de l’Antiquité hellénique. Ils furent heureux pendant plus d’un
siècle, jusqu ‘au jour où les politiques et les militaires se mêlèrent
de venir brouiller la donne. Traités après traités, la France perdait
l’Amérique du Nord, et les Acadiens durent subir la déportation. Ce fut
le « Grand Dérangement » de 1755.
7000 Acadiens, que les Anglais considéraient comme colons britanniques
mais qui voulaient rester Français, furent déportés en Europe, entassés
dans les ports d’Angleterre, réclamant l’assistance de la France, qui
vint enfin en 1763, avec la signature du traité de Paris, qui leur
permit de retrouver la France à Morlaix et à Saint Malo.
Grâce à l’Abbé Le Loutre, aumônier des Acadiens, il fut décidé qu’un
nombre important de familles viendrait s’installer à Belle-Ile, durement
éprouvée par la guerre anglaise et deux années d’occupation. Le 29
septembre 1765, les premiers Acadiens arrivèrent au Palais.
78 familles, les Granger, les Le Blanc, les Trahan, les Gautrot,
allaient être intégrées grâce à un « afféagement » de l’île, sorte de
remembrement donnant à chaque nouvel arrivant son lot de terres et de
landes. 78 familles, soit 363 personnes réparties sur toute l’île, et
qui mirent peu de temps à se mêler aux familles belliloises, puisque des
mariages mixtes furent célébrés dès la première année de leur arrivée.
Aujourd’hui, grâce à l’association « Belle-Ile Acadie »,
Belle-Ile-en-Mer sait se souvenir de ce noble passé, qui est exposé dans
le Musée de la Citadelle. Les échanges se multiplient avec les Acadiens
du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Ecosse, de l’Ile du Prince Edward
et les Cajuns de Louisiane, qui viennent découvrir les témoignages du
passé de leurs lointains cousins : de belles petites maisons blotties au
sein des villages et qui portent, gravée sur le linteau de leur porte,
la date de 1766….
Le 31 mars, 1er, 2, 7, 8 et 9 avril à Locmariaquer (56) l'Association
Sport, Culture et Bonne Humeur et sa section théâtre adultes "Les
Loc-tambules" avec la participation de plusieurs comédiens, danseurs et
chanteurs des théâtres alentours présentent un hommage aux Acadiens avec
une Musicale Comédie Dramatique " Le Grand Dérangement", à la salle des
fêtes de La Ruche à Locmariaquer (56740). Voir l'affiche
http://www.belle-ile.com/biv1frdev/index.php?page=pubpagestandard&object=page_standard3e64d9b5895de
--
Virez Ahmadinejad pour me répondre.
Remove Ahmadinejad to reply.
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