Brian G. Comeaux
2005-02-16 18:15:06 UTC
L'Acadie Nouvelle
http://www.capacadie.com
La mère de Sage et d'Ovila raconte ses retrouvailles avec ses fils
Steve Hachey - 16 février 2005
MONCTON - Sage et Ovila Gallant-Cyr, les deux jeunes garçons enlevés par
leur père le 31 décembre, retrouvés la semaine dernière en Louisiane, sont
de retour en classe depuis hier.
Steve Hachey L'Acadie NOUVELLE ***@acadienouvelle.com
La mère des jeunes garçons de 11 et de 8 ans, Nicole Gallant, a convié les
journalistes à sa dernière conférence de presse, hier, après six semaines
passées dans les médias à demander l'aide du public pour retracer ses
enfants. «Le plus important maintenant est de retourner à la vie normale»,
assure la mère. Pour que cela puisse se faire, les autorités scolaires ont
mis à la disposition des jeunes des psychologues ainsi que des tuteurs. Les
jeunes devront reprendre la matière scolaire qu'ils ont manquée pendant six
semaines. Un travail qui ne les emballe guère, avoue la mère, mais qu'il
faudra quand même effectuer. Mme Gallant ajoute qu'elle a toujours beaucoup
de questions qu'elle aimerait poser à ses enfants pour obtenir certaines
réponses, mais qu'elle se retient. «Je ne leur ai pas posé 1000 questions.
Je ne voulais pas ajouter de la pression sur eux», commente-t-elle. Au lieu,
elle préfère laisser les psychologues poser ce genre de questions, eux qui
ont les habilités professionnelles. Sage et Ovila ont repris les classes,
hier matin. Leurs camarades leur ont réservé un accueil chaleureux. René
Cyr, le père, et les deux enfants manquaient à l'appel depuis le 31
décembre, moment où il devait les remettre à la mère qui en a la garde. Il n'avait
pas été vu depuis. La semaine dernière, une dame de la Louisiane a alerté
les autorités de la présence des trois disparus à Lafayette. Auparavant, M.
Cyr, un artiste, avait eu une rencontre avec la dame et lui avait conseillé
d'aller visiter son site Internet. C'est en effectuant la recherche dans
Internet que la dame s'est rendu compte qu'il était recherché pour le rapt
de ses enfants. Les policiers ont retrouvé M. Cyr et les enfants dans une
tente où ils vivaient, tout près d'un bayou, à proximité de Lafayette. La
mère a alors sauté dans le premier avion pour rejoindre les enfants et les
ramener à Dieppe. «Ils étaient super contents de me voir, naturellement,
mais aussi de voir la famille et leurs petits amis qui étaient tous ici avec
des cartes et des ballons pour les accueillir», raconte la mère, tout
sourire. Malgré tout ce qu'elle a pu endurer pendant ces six semaines, Mme
Gallant s'abstient de parler en mal du père de ses enfants. «J'essaie de ne
pas parler de leur père en mal, dans leur coeur d'enfants, il est toujours
leur papa. Si je me mettais à en parler en mal, ça les détruirait un peu, c'est
la moitié d'eux», philosophe la mère. Lorsque questionnée sur ce qu'elle
souhaitait qu'il advienne de M. Cyr, maintenant qu'il est entre les mains de
la justice, elle rétorque que ce qui la préoccupe le plus est qu'il obtienne
«l'aide qu'il a besoin», plus encore qu'il soit puni pour ses gestes. La
sentence, assure-t-elle, n'est pas de son ressort, mais de celui des juges
et du système de justice. René Cyr est toujours en détention en Louisiane.
Il a comparu, hier, en cour pour une audience sur son extradition au Canada.
Il semble qu'il ne s'opposera pas à être extradé.
http://www.capacadie.com
La mère de Sage et d'Ovila raconte ses retrouvailles avec ses fils
Steve Hachey - 16 février 2005
MONCTON - Sage et Ovila Gallant-Cyr, les deux jeunes garçons enlevés par
leur père le 31 décembre, retrouvés la semaine dernière en Louisiane, sont
de retour en classe depuis hier.
Steve Hachey L'Acadie NOUVELLE ***@acadienouvelle.com
La mère des jeunes garçons de 11 et de 8 ans, Nicole Gallant, a convié les
journalistes à sa dernière conférence de presse, hier, après six semaines
passées dans les médias à demander l'aide du public pour retracer ses
enfants. «Le plus important maintenant est de retourner à la vie normale»,
assure la mère. Pour que cela puisse se faire, les autorités scolaires ont
mis à la disposition des jeunes des psychologues ainsi que des tuteurs. Les
jeunes devront reprendre la matière scolaire qu'ils ont manquée pendant six
semaines. Un travail qui ne les emballe guère, avoue la mère, mais qu'il
faudra quand même effectuer. Mme Gallant ajoute qu'elle a toujours beaucoup
de questions qu'elle aimerait poser à ses enfants pour obtenir certaines
réponses, mais qu'elle se retient. «Je ne leur ai pas posé 1000 questions.
Je ne voulais pas ajouter de la pression sur eux», commente-t-elle. Au lieu,
elle préfère laisser les psychologues poser ce genre de questions, eux qui
ont les habilités professionnelles. Sage et Ovila ont repris les classes,
hier matin. Leurs camarades leur ont réservé un accueil chaleureux. René
Cyr, le père, et les deux enfants manquaient à l'appel depuis le 31
décembre, moment où il devait les remettre à la mère qui en a la garde. Il n'avait
pas été vu depuis. La semaine dernière, une dame de la Louisiane a alerté
les autorités de la présence des trois disparus à Lafayette. Auparavant, M.
Cyr, un artiste, avait eu une rencontre avec la dame et lui avait conseillé
d'aller visiter son site Internet. C'est en effectuant la recherche dans
Internet que la dame s'est rendu compte qu'il était recherché pour le rapt
de ses enfants. Les policiers ont retrouvé M. Cyr et les enfants dans une
tente où ils vivaient, tout près d'un bayou, à proximité de Lafayette. La
mère a alors sauté dans le premier avion pour rejoindre les enfants et les
ramener à Dieppe. «Ils étaient super contents de me voir, naturellement,
mais aussi de voir la famille et leurs petits amis qui étaient tous ici avec
des cartes et des ballons pour les accueillir», raconte la mère, tout
sourire. Malgré tout ce qu'elle a pu endurer pendant ces six semaines, Mme
Gallant s'abstient de parler en mal du père de ses enfants. «J'essaie de ne
pas parler de leur père en mal, dans leur coeur d'enfants, il est toujours
leur papa. Si je me mettais à en parler en mal, ça les détruirait un peu, c'est
la moitié d'eux», philosophe la mère. Lorsque questionnée sur ce qu'elle
souhaitait qu'il advienne de M. Cyr, maintenant qu'il est entre les mains de
la justice, elle rétorque que ce qui la préoccupe le plus est qu'il obtienne
«l'aide qu'il a besoin», plus encore qu'il soit puni pour ses gestes. La
sentence, assure-t-elle, n'est pas de son ressort, mais de celui des juges
et du système de justice. René Cyr est toujours en détention en Louisiane.
Il a comparu, hier, en cour pour une audience sur son extradition au Canada.
Il semble qu'il ne s'opposera pas à être extradé.